Akuma no Riddle

… Par où commencer à parler de cet anime est difficile à choisir tellement tu pouvais en dire beaucoup.

A se demander si ce n’est pas moi qui ait rien compris au final. C’était tellement absurde; te posant un principe de base et de faisant son contraire dans la scène suivante. Sans oublier les sourires super. Du genre tu peux pas tuer si t’as pas 3 grains dans la tête.

Non, sérieusement, ça posais un bon début. 3 minutes. Après ça partait dans une folie faite pour la folie. Il y avait un marché visé de toute évidence.

Akuma no Riddle présente l’héroïne ayant réussi à devenir assassin après un entraînement sévère. Elle s’apprête à prendre part dans sa première mission dans une école. Devenant une camarade de classe parmi 12 autres personnes dont toutes sont des assassins si on omet leur cible de contrat : la seule n’étant pas du métier.

Seulement, elle a des visions de son passé remontant devant cette fille et fini par l’aider bien des fois avant de prendre la même chambre, rester à ses côtés et la protéger des ennuis se posant devant son passage.

Tout cela se déroulant sous la supervision de ceux organisant leur jeu.

Tu l’as remarqué ? Ca commence comme un de ces jeux à la Doubt avec 11 assassins dans l’explication puis un paragraphe plus tard, il est insinué que l’identité de la cible et donc des assassins est connue de toutes (non, parce que c’est que des filles dans ce métier).

C’est le premier élément à la con de Akuma no Riddle : personne ne se cache. Alors, la cible qu’elle se cache pas, tu veux bien. Ton assassin qui s’écrit sur le front que c’est un assassin, c’est plus un assassin mais un meurtrier. Tu vois la différence ? Un assassin agit dans l’ombre; un meurtrier ne fait que tuer. Akuma no Riddle te propose tes assassins dans son écrit (et non, en jap c’est bien la signification d’assassin qui est usé) puis t’as juste des meurtriers devant toi.

Non seulement c’est des meurtrier, il a fallu en plus les faire malade mentaux pour créer de fausses situations de crises et des sourires pas très normaux. Histoire que tu comprennes qu’ils sont dangereux au cas où ce serait pas assez explicite.

Donc les clichés avec les sourires, les air de gentils qui sentent le pourri (???), la loli, le chevalier, la folle au ciseau, la double personnalité. Du classique. Du classique et surtout pas une once de réalisme tu t’en doutes.

Le plus simple est de regarder l’opening. Tu as l’héroïne arrêtant pas mal des tueuses avec son arme et là, tu vois une fille à la dague. L’héroïne stoppe la dague avec la sienne. Une scène n’ayant rien à voir avec l’assassinat passant juste en combat mais qu’importe. Allant sur de l’explicite avec la fille au ciseau juste après. Essaie de te battre avec un ciseau, c’est tellement con comme idée avec une difficulté pratique pas du tout récompensé par le résultat. Juste pour l’apparence, ça marche dans la théorie du meurtrier. Et surtout pose pas un problème en tant qu’ennemi tellement c’est simple à parer.

S’ensuit la fille à la rapière. Arme difficilement camoufable. L’héroïne contre avec un katana et croisement de lame. Explique moi comme une arme faite pour percer comme une rapière peut partir en un croisement et ensuite résister au choc des lames m’enfin, venant plutôt sur le pourquoi l’héroïne n’a pas sorti le katana sur le couteau et ciseau parce que si tu parles porté de l’arme ça aurait donné un sale avantage.

D’ailleurs, une fois dans l’anime lui-même, tu as le lancement tourbillonnant du couteau avec ce dernier se plantant bien droit. Impossible. Puis encore un lancé avec un strap (comme sur les portable) qui fait un sale vent en étant envoyé. Là encore, impossible. Le strap étant bien trop léger pour réussir pareil prouesse.

Que rajouter ? Le coup du passé est trop classique pour être intéressant et revenait un peu 5 fois dans les vingts minutes pour bien faire chier. L’héroïne se saisissant de la caméra de sa chambre sans but puisque c’est évident qu’il y en a plein d’autres. La question du mec sans but et les réponses béta de la fille pour faire frustrer de la vie. A quoi il servait son entraînement d’assassin ? Le but n’est de toute évidence pas de tuer la cible, sauf qu’il est impossible de prédire qu’elle serait sauvé donc qui peut bien avoir les moyens et demander pareil face à être organisé ?

Outre les idioties du théâtre voulant mettre la vue avant le contenu, Akuma no Riddle échoue même dans ses points fondamentaux. Peut-être les questions trouveront réponses par la suite, l’héroïne trop stupide pour s’en rendre compte où les développements clichés auront vite fait d’achever le spectateur conscient.